Cependant
"Etre français, médecin et anesthésiste
ne suffit pas pour avoir raison" ! .
En effet, il faut considérer que d’autres personnes ou
professions peuvent être tout aussi compétentes
pour effectuer les premiers gestes de secours.
De plus, il ne faut pas infantiliser les autres médecins,
non spécialisés, et qui possèdent, comme
les médecins anesthésistes, des compétences
médicales.
Elitisme, individualisme, verticalité, bloquent toute
modernité.
Nous pouvons
relever dans cette organisation des secours trois points positifs
importants :
- Un parfait maillage du territoire
- Une bonne maîtrise des interventions spécialisées
- La possibilité de disposer d’une haute technologie
Mais certains
points posent encore problème :
- La redondance des secours (Sapeurs-pompiers, Hôpitaux)
- Le coût
- La raréfaction des anesthésistes et alternative
non préparée
- Médicalisation pré-hospitalière
systématique
On note
en France une démobilisation des premiers intervenants,
et un retard dans l’émergence des Trauma Centers.
De plus,
se pose également un problème en terme de débat
d’idées.
Tous les acteurs concernés par ce problème s’opposent
parfois sur certains points de l’organisation.
Il existe
en effet un retard conceptuel en France.
Ø
Le débat "scoop and run" (EU) et "stay
en play" (France) exprime les fortes controverses
concernant l’attitude à adopter face à un accident
impliquant des victimes.
Faut-il les transporter le plus rapidement dans une structure
de soins (EU) ou bien commencer les premiers soins sur le
lieu de l’accident et conditionner la personne (France)
?
Sachant
que la survie de la victime va dépendre des premiers
gestes à son égard, quelle est la meilleure
attitude à adopter ?
Ø
De même, on note en France un manque certain d’une culture
publique du secours.
Un bon secouriste est d’abord un secouriste présent
sur les lieux de l’accident et qui possède les connaissances
minimales pour éviter une aggravation de la situation.
Ces gestes
sont simples, et d’une efficacité certaine s’ils sont
correctement effectués.
Un développement de la formation relative aux premiers
gestes qui sauvent semble une évidence dans certains
pays.
D’autres, comme la France, observent un retard dans ce domaine
étant donné que l’on ne différencie pas
le médecin et ce qui procède de la médecine.
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